L’alimentation est essentielle pour qu’un bébé se porte bien, et que sa croissance soit normale. Dans la grande majorité des cas, les enfants acceptent volontiers le biberon au moment du repas, et n’hésitent pas à le réclamer quand leur estomac est vide. Mais plus rarement, il arrive que les nourrissons soient réfractaires à l’idée de boire leur biberon, et que les repas deviennent un véritable casse-tête pour les parents et la baby-sitter. Comment agir dans ces circonstances ?
Chercher l’origine du problème
Entre la nounou et les parents, plusieurs personnes peuvent être amenées à rencontrer des difficultés au moment du repas de bébé. Dans tous les cas, il est primordial de communiquer avec l’assistante maternelle à ce sujet, et d’engager aussi le dialogue avec les parents quand on garde l’enfant. L’enfant peut accepter de boire son biberon avec ses parents et pas avec la nounou (ou inversement), parce qu’il ne s’adapte pas complètement à l’un des deux environnements, par exemple. Si le souci arrive uniquement au domicile du bébé ou avec la nounou, il faut réfléchir aux conditions du repas : des bruits stressants à la mauvaise posture en passant par les sources de déconcentration (enfants qui jouent, télévision, etc.), plusieurs facteurs environnementaux peuvent causer problème au moment de manger.
Adapter le lait et changer de marque
Votre enfant refuse peut-être le lait parce qu’il n’apprécie pas son goût. Il s’agit de quelque chose de relativement rare, mais cela ne signifie pas pour autant que ça soit impossible, bien au contraire. Il suffit parfois de changer de référence pour réussir de nouveau à nourrir son enfant, et pourquoi pas d’y ajouter un peu de chocolat s’il apprécie cela. Si vous avez le moindre doute, vous pouvez demander conseil à votre pédiatre ainsi qu’à votre pharmacien, ils peuvent vous guider sur les choix à faire quand le moment du biberon n’est pas une partie de plaisir.
Aménager un temps calme avant le repas
Certains enfants refusent de commencer à boire leur biberon simplement parce qu’ils ont envie de continuer à jouer. Très concrètement, si vous vous amusez beaucoup avec le bébé avant le repas, vous risquez de l’énerver et de le mettre dans un état peu propice à la tétée. Il ne faut pas hésiter à patienter quelques minutes de plus avant de donner le repas, pour envisager ce moment toujours dans un état d’esprit serein.
Éliminer tout problème de douleur
Les enfants – tout comme les adultes – ont facilement moins d’appétit quand ils souffrent et qu’ils sont malades. C’est la raison pour laquelle il faut éliminer tout souci de santé avant de chercher les autres origines de ce refus. Prenez la température de bébé, et redoublez d’attention face aux signes qui peuvent sous-entendre un ennui : pleurs sans cause évidente, visage qui se crispe, difficultés à trouver le sommeil, tremblements, etc.
Il ne faut pas vous inquiéter dès qu’un enfant refuse de s’alimenter : cela peut arriver une fois de temps en temps, parce qu’il a moins faim ou qu’il est de mauvaise humeur. En revanche, si cela devient récurrent, vous devez absolument en discuter avec un médecin. Et si vous faites garder votre bébé, veillez à toujours maintenir le dialogue entre la famille et la nounou trouvée sur https://cartable-et-pyjama.fr/agence-nounou/paris-75-paris/.
Source image: Piqsels